création 2024

Les Mémoires d’une seigneure

Neuf ans après Les Mémoires d’un seigneur, pièce événement qui figurait la solitude d’un tyran déchu, Olivier Dubois en propose une version féminine. Cette nouvelle vision du pouvoir est incarnée par une danseuse et 40 interprètes amatrices. Cette création est une réponse à la proposition d’un groupe de femmes ayant participé à un projet pour amateur.ices (Tragédie Extended en Val d’Oise) et qui ont exprimé à Olivier Dubois leur désir de voir Les Mémoires d’un seigneur porté uniquement par des femmes. Ce sera chose faite.
En 2015, la version masculine de cette plongée dans les arcanes du pouvoir mettait aux prises un tyran avec son peuple, un corps esseulé face à une foule en mouvement. Exaltation, terreur et paranoïa se succédaient en un crescendo étourdissant et une série de tableaux qui évoquaient autant la tragédie antique que le drame shakespearien. Aujourd’hui la reine est solitaire, élisabéthaine ou amazone, sorcière ou mère-monde. Marie-Laure Caradec, complice de la compagnie depuis Faune(s) en 2008 interprètera cette femme aux mille visages, aux mille histoires.
Chorégraphie

Olivier Dubois

Assistant artistique

Cyril Accorsi

Assistant à la création

Karine Girard

Interprétation

Marie-Laure Caradec

Corpus

40 amatrices

Musique et régie son

François Caffenne

Création et régie lumière

Emmanuel Gary

Direction technique

François Michaudel

Durée du spectacle

60 minutes

Production

Compagnie Olivier Dubois

Coproduction

Le CENTQUATRE-PARIS

Théâtre le Carreau – Scène Nationale

Kinneksbond – Centre culturel de Mamers (Luxembourg)

C’est peut-être l’histoire d’une reine, d’une immense solitude.

D’une combattante obscure et d’une femme triomphante.

Trois époques mêlées :

La Gloire

Temps solaire :

le pouvoir, la vision, l’insurrection.

Le monde, les femmes et l’amour.

Elle sue, elle brûle, elle vit.

L’héroïne.

 

La chute

Temps lunaire :

le pouvoir, la barbarie, la terreur.

Le monde, les êtres humains et la civilisation.

De l’effroi et des tremblements.

La despote.

 

L’Adieu

C’est le chant du Cygne, l’abandon.

C’est l’humanité réfugiée.

Elle est astre, tombeau, songe et disparition.

Elle chante.

Marie-Laure Caradec Mémoire d'une seigneure
(C) François Stemmer