Tragédie, new edit

Poème chorégraphique pour 18 danseurs

Création

Olivier Dubois

Collaborateur artistique

Cyril Accorsi

Musique

François Caffenne

Lumières

Emmanuel Gary

Régie générale

François Michaudel

Interprétation

Youness Aboulakoul, Esther Bachs Viñuela, Nichola Baffoni, Taos B. Bertrand, Camerone Bida, Eve Bouchelot, Steven Bruneau, Marie-Laure Caradec, Coline Fayolle, Karine Girard, Steven Hervouet, Aimée Lagrange, Sophie Lèbre, Sebastien Ledig, Matteo Lochu, Sarah Lutz, Nicola Manzoni, Jean-Yves Phuong, Elsa Tagawa, Thierry Micouin, Mateusz Piekarski, Emiko Tamura, Mooni Van Tichel

Durée du spectacle

90 minutes

Production

Compagnie Olivier Dubois

Coproductions (2012)

Festival d’Avignon, L’apostrophe scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise, CENTQUATRE – Paris, La Rose des vents Scène nationale Lille Métropole a Villeneuve d’Ascq, Macon Scène nationale, Ballets de Monte-Carlo/Monaco Dance Forum, Malandain Ballet Biarritz dans le cadre de l’accueil studio.

Coproductions pour la nouvelle édition

Maison de la Culture d’Amiens, Les Halles de Schaerbeek, Bruxelles,  Théâtre Paul Eluard (TPE) de Bezons, scène conventionnée d’intérêt national Art et Création – danse, Festival de Marseille, Théâtre de Nîmes – scène conventionnée d’intérêt national – Danse contemporaine,

Soutiens pour la re-création

Mattatoio and the Festival Equilibrio/Fondazione Musica per Roma
ULTIMA VEZ – Win Vandekeybus
CentQuatre-Paris
Mercat de les flors, Barcelona
Région Île de France

Dix ans après sa création, Olivier Dubois réécrit son poème chorégraphique pour dix-huit interprètes. Cette nouvelle édition nous propulse avec la même force vive dans une « sensation du monde ». Vertigineuse et chaotique. Sur des percussions massives, dans un mouvement incessant de flux et de reflux, le grand cycle de la vie se joue, se fait et se défait. Cette humanité comme un palimpseste sur lequel on écrit efface et réécrit… une quête perpétuelle !

Les interprètes de Tragédie manifestent leur appartenance a la communauté des êtres humains. Iels martèlent le sol, marchent, se redressent, se font face, glissent, s’agenouillent, apparaissent, disparaissent, se fondent pour ne pas chavirer… et témoignent de notre destin commun. Sa création au Festival d’Avignon en 2012 fit l’effet d’un uppercut chorégraphique, et devint aussitôt pour Olivier Dubois une pièce manifeste, véritable monument de la danse contemporaine.

« Si Tragédie parle d’Humanité, Tragédie doit questionner aujourd’hui et parler de demain, de l’être au monde, en révélant le chacun dont il est fait, de ce qu’il porte comme histoire et vision d’avenir. Il faut créer un grand tout sans différenciation pour accueillir encore plus largement le regardant d’aujourd’hui. Plus de binaire mais du multinaire ! La nudité comme seul costume débarrasse tout individu au plateau des critères genrés et dé-sexualise les corps. Ce sont des êtres humains qui dansent, ils deviennent alors corps-poétique, corps-politique et corps-œuvre et c’est sans doute la meilleure manière d’appréhender l’avenir d’une Humanité. » Olivier Dubois

 

« Par le chant et la danse, l’homme manifeste son appartenance a? une communauté supérieure : il a désappris de marcher et de parler et, dansant, il est sur le point de s’envoler dans les airs. Ses gestes disent son ensorcellement. »
La naissance de la tragédie. Nietzsche

© François Stemmer

Ce qu’ils en pensent

« Avec ce spectacle profond, obsessionnel, montrant une vague d’humains qui glissent et résistent pour ne pas être emportés par les courants, le chorégraphe a marqué un grand coup et on en redemande »